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Evaluation d’une grappe de projets d’appui à l’universalisation du cycle primaire financés par le C2D-Education au Cameroun (CCM1379-CCM1577-CCM3017)
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L’objectif principal des interventions était de renforcer l’offre d’éducation au Cameroun. L’évaluation s’est concentrée sur les composantes de construction, réhabilitation et équipement des salles de classe, afin de comparer les différents modes opératoires.
Chaque projet a fait l’objet d’un rapport d’évaluation permettant d’identifier les forces et faiblesses de chaque modalités (aide projet (AP) vs aide budgétaire sectorielle (ABS), maîtrise d’ouvrage centralisée vs décentralisée…).
L’ABS se distingue par son alignement avec la politique de décentralisation, contrairement à l’AP, qui souffre d’une centralisation excessive autour des services centraux. Bien que l’AP offre une meilleure qualité technique des ouvrages, l’ABS s’avère plus efficace pour atteindre les objectifs globaux et plus efficient en termes de simplicité administrative et financière, assurant une meilleure réalisation des résultats dans les délais impartis. En matière de durabilité, les deux approches présentent des limites liées à l’absence d’une stratégie de maintenance, mais l’ABS bénéficie d’une implication accrue des acteurs locaux, un aspect qui peut être capitalisé. Enfin, l’ABS apporte une valeur ajoutée supérieure grâce à son intégration dans les systèmes nationaux, notamment pour ce qui est de la politique nationale de décentralisation, tandis que l’AP pâtit d’un manque de pérennité et de transparence.
Au terme de l'évaluation, l’ABS parait comme la modalité de mise en oeuvre la mieux adaptée à l'environnement camerounais, sous réserve de renforcer la redevabilité des collectivités territoriales décentralisées envers le ministère de l’éducation.
Infos pratiques
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Auteurs
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ARC Audit & Consulting
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Nombre de pages
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2